Il y a un début à tout [ PV : Cendrine + qui veut ?]

La lune et sa pâleur éclatante surplombait le ciel cette nuit là lorsque Aimée Strayfield s'en alla quérir son oreiller, lassée par une dure semaine d'école où elle avait déposé les armes devant le monstre du contrôle de mathématiques... bref elle chassa ce mauvais souvenir de défaite et se laissa tomber sur son lit, suivie par le mouvement de toile de son pyjama trop grand pour elle.
La jeune fille s'assit un instant sur son matelas, le temps de voir quel temps ferait-il le lendemain, puis elle se laissa glisser sous sa couette. Comme d'habitude, elle ne mit pas trop de temps à s'endormir, il devait être aux environs de 23h.

Un vent soufflait entre les pieds des champignons, ébouriffant les couettes de la jeune fille qui avait posé le pied dans ses rêves. Arrivée dans une forêt d'immenses fongiques, l'adolescente ne put retenir une mine surprise, elle ôta ses chaussures et se mit à parcourir ce bois féérique. L'humidité semblait être reine et cela ne paraissait pas déplaire à la végétation.
Après quelques temps de marche, Cerne vint s'assoir sur le chapeau d'un bolet immense, jambes ramenées dans ses bras, songeuse, as always.

Mais à ce moment là, la jeune fille ressentait une étrange impression, depuis qu'elle avait foulé cette forêt de champignons, elle se sentait différente, comme si elle avait quelque chose de changé en elle, mais cette chose l'échappait, comme le fait que ses sensations soient comme si elle était éveillée. Le se souvint que la dernière fois qu'elle avait fait pareil songe était... la nuit précédente où elle avait survécu à la noyade dans un océan de gerbe...
Aimée ébroua sa tête pour ôter cette pensée répugnante de son esprit.

Or, étant d'humeur exploratrice, elle se décida à enlever les doutes de son esprit et étant d'humeur aventureuse, la fille aux couettes noires se laissa glisser le long du dôme naturel avant que sa chute ne soit arrêtée par une surface à la fois moelleuse et dure...
Interrogée, elle jeta un regard sur ce sur quoi elle avait atterri. C'était vert, écailleux et dégageait une forte odeur de poisson... de plus, ça grognait vachement fort.
Cerne n'eut pas le temps de juger plus longtemps son support qu'une énorme main faisant la taille de son torse la saisit toute entière, lui coupant net le souffle. Elle émit une sorte de petit cri à la manière d'un jouet en plastique couinant.
Le bras de la chose plaça sa prise devant ses yeux, la jeune fille put alors découvrir son agresseur, une bête de type humanoïde, une mâchoire trop large pour être humaine, un mono-sourcil barrant un visage renfrogné, une crotte de nez pendant à un pif, non un cap, non que dis-je, une péninsule !
Bref, une espèce de troll ou ogre ou gobelin mutant, enfin un truc moche qui pue, pour faire simple.

Cerne, comme toute jeune fille qui se respecte, poussa un cri d'effroi, vidant ses poumons du peu d'air qui leurs restaient et se mit à se débattre comme un beau diable. L'ogre n'en fit rien et engloutit sa proie aussi vite qu'elle était apparue. Ruminant consciencieusement son précieux repas avant de s'arrêter, soudainement et de recracher le tout. Il chancela, agitant ses mains autour de sa bouche comme si l'eut avalé un piment.
Aimée quand à elle, n'attendit pas longtemps, se leva du mieux qu'elle put, trébucha dans la salive de la bête, ses jambes se dérobèrent sous l'effet de la surprise mais finalement obéirent à la volonté de leur possesseur. Dans sa course, la fille aux cheveux d'encre se retourna un instant, curieuse de savoir pourquoi l'ogre l'avait rejetée quand il avait commencé à la mâcher, une chose était sure, celui-ci réclamait vengeance et courait lui aussi, la bouche grande ouverte, poussant des hurlements à réveiller les morts, étrange chose que remarquait l'adolescente, la gueule du monstre fumait et sa langue semblait meurtrie... fondue plutôt.
Cerne cessa de se poser plus de question et se reconcentra sur ses foulées, heureusement pour elle, elle était plus rapide que son agresseur et elle en profita pour se cacher derrière une formation rocheuse, retenant son souffle un fois plaquée contre la paroi. Elle entendit alors le souffle d'une autre personne, moins saccadé que le siens pour sûr. Apparemment, une jeune femme, Cerne en fut alarmée, elle plaça son bras entre le cou et la poitrine de l'inconnue pour la garder collée contre la petite falaise et posa son autre main sur sa bouche en signe de silence.

Après quelques secondes, des tremblements secouèrent le sol, les pas du troll ébranlaient furieusement le sol, mais la bête aveuglée par sa rage et sa douleur continua son chemin sans apercevoir les deux personnes, provoquant une bourrasque de vent qui fit voler les cheveux des deux jeunes femmes.
La dernière arrivée poussa un soupir de soulagement avant de reprendre son souffle tout en s'appuyant sur ses genoux. Rarement elle avait eut aussi peur, ce monstre lui paraissait si réel et la douleur ressentie quand elle était dans sa bouche prête à être avalée lui semblait bien vraie.

Une fois son rythme cardiaque à peu près normal, la fille aux yeux verts se redressa, couverte de bave et s'adressa à la jeune femme qui était plus grande et plus âgée qu'elle :

-Désolée de vous avoir dérangée... je... heu... vous avez idée de ce que c'était ?... balbutia-t-elle un peu embarrassée.

Han, mais c'était quoi ce bordel?

J'étais allée me coucher normalement, et je me retrouvais de nouveau dans ce rêve bizarre. La sensation de réalisme, encore, je m'y faisais. Voilà quatre ou cinq nuits d'affilées que je "rêvais éveillée". Car oui, je pouvais agir comme bon me semblait, et gardais un souvenir exacte de ce que j'avais vécu. Il faut savoir qu'en temps normal, j'ai la mémoire aussi développée que celle d'un poisson rouge pour ce genre de truc, c'est à dire qu'elle ne tient pas au delà de 5 secondes. Lamentable, je sais. Pourtant, je n'avais pas changé mes habitudes, ni mangé de truc malsain. Un craquage nerveux, peut-être? Genre, les dépressions latentes où les gens se réfugient dans les rêves? Je ne pensais pas en être arrivée là, pourtant. En tout cas, depuis la fois où j'avais poussé une belle gueulante onirique, mes nuits étaient devenues bien plus intéressantes!

Cette fois, j'avais atterri dans une forêt, ou une jungle. En gros, un truc avec des plantes quoi. Les fois précédentes, j'avais encore écopée du désert bizarre, puis j'avais vagabondé ici et là. Mais ce coin là, c'était la première fois que je le voyais! Plutôt sympa d'ailleurs. Un brin trop humide, peut être, mais je suppose qu'avec une végétation pareille, je devais m'y attendre..Fougères, bosquets et pleins de trucs à chlorophylle proliféraient dans la plus joyeuse anarchie. Pas de doute, il n'y avais pas de garde champêtre dans le coin. Le summum de l'étrangeté à tout de même été lorsque je tombais nez-à-nez avec un champi giant size, un poil plus grand que moi. À vue d'œil, une trompette de mort ou un truc approchant.

Là, j'avoue, j'étais paumée. Totalement et irrémédiablement paumée. En désespoir de cause, je laissais mes pas me guider sans vraiment d'objectif, au gré de mes envies. Cela dura près d'une petite heure, peut-être plus, peut-être moins. 'Fin, j'estimais une heure, mais difficile de savoir combien de temps s'était passé. Si ça se trouvait, seules dix minutes s'étaient écoulées depuis mon arrivée ici. Soudain, j'entendis des hurlements, ou plutôt des espèces de beuglements que même une vingtaine de moteurs d'une troupe de biker n'auraient pas couverts. Bordel, quel truc pouvait bien pousser des cris du genre? C'était probablement pas le coin le plus sûr, par là-bas. Mais allez, soyons fou! La curiosité était trop forte, et je me dirigeais calmement mais prudemment vers l'origine de ces cris disgracieux. D'instinct, je me dit que s'il s'agissait d'un animal, arriver en courant ou en montrant un signe de faiblesse ne pourrait qu'aggraver les choses. Et puis au pire, je pouvait toujours bastonner, même si je n'étais pas vraiment sure de moi quant au résultat. J'avais beau avoir le bras sûr, ma hargne et mes outils, si c'était pour me retrouver face à un truc de 3 mètres de haut je sentais que j'allais rire.

Après quelques minutes de marches, j'arrivais tout près de la chose qui faisait tant de bruit. En fait, j'eu à peine le temps de le voir (et nom d'un boulon, il n'était vraiment pas beau!) que des mains se renfermaient sur moi et me tiraient à terre. What the...? Une jeune fille me fit précipitamment signe de me taire en mettant le doigt sur les lèvres. Visiblement, elle avait un rapport avec l'espèce de troll qui hurlait à la mort. Quoi, est-ce que cette gamine l'avait blessé? Elle ne donnait pourtant pas vraiment l'impression d'être dangereuse, ni même guerrière. Ceci dit, il y a bien un proverbe qui dit que "l'habit ne fait pas le moine." Mais si c'était elle qui l'avais esquinté, pourquoi le fuyait elle? Bref, sans un mot, nous restâmes cachées par la verdure et attendant que le monstre se barre enfin, ce qu'il fit assez rapidement d'ailleurs. Et heureusement, ses cris me cassaient les oreille.

Bref, une fois le machin verdâtre passé (et il n'étais vraiment pas beau, celui là.), je considérais la petite qui m'avait épargnée un combat avec l'autre butor. Tant mieux, je n'avais pas vraiment envie d'abimer mes clefs à molette, ni les anglaises. J'avais beau en avoir un attirail impressionnant pendant autour de mes hanches dans des ceinturons de cowboys, si je pouvais éviter de les cradosser avec de la morve de troll ou de quoi que ce soit d'autre, tant mieux. Bref, revenons à la gamine. Enfin, je dis gamine, mais elle était à peine plus jeune que moi. Genre la quinzaine, à vue de nez. des cheveux noirs comme de l'ébène noués en longues couettes, des yeux d'une vert surprenant qui me regardaient avec un brin de gêne (ce qui m'amusait terriblement d'ailleurs), un corps gracile... Une ado, quoi. Mignonne, ceci dit.

-Désolée de vous avoir dérangée... je... heu... vous avez idée de ce que c'était ?...

Le ton embarrassé qu'elle employait me fit sourire. Était-ce ses émotions, le fait de m'avoir touché comme ça avant même de me connaitre, ou une timidité naturelle qui ressortait? Quoi qu'il en soit, elle me faisait penser à ces chatons qui vous regardent en coin sans oser vous approcher, mais tiraillés en même temps par leur curiosité.

- Ne t'inquiète pas pour ton intervention, on va dire que c'était pour la bonne cause. Et pour être franche, je ne sais absolument pas ce que c'était, mais il était moche, puait, et ne semblait pas vraiment accueillant. C'est lui qui t'a fait ça?

Vaguement dégoutée par l'espèce de truc gluant dont la gosse était recouverte, j'arrachais à la va-vite quelques feuilles larges dans la masse de verdure et entrepris de l'aider à enlever le plus gros avec. Je lui devait bien ça, même si pour le reste il faudra qu'elle se débrouille.

-Bon! Sinon, à part ça, tu t'appelles comment? T'es du coin? Tu sais où on est? Han, au fait, moi c'est Cendrine. "C-e-n", hein, pas avec "S-a-n".

L'inconnue sourit aux paroles de la rescapée et lui répondit qu'il n'y avait pas à s'inquiéter quant au geste de la petite, celle-ci en fut d'ailleurs rassurée et émit un petit rire en entendant la description faite par la première arrivée. Il était vrai qu'il n'y avait pas d'autres mots pour décrire la bête !
Cerne répondit ensuite à sa question sur un ton plus détendu qu'il y a un instant, maintenant que le son des pas de l'ogre n'était plus qu'un bruit sourd et lointain :

-Oui, malheureusement, j'ai fais un allé simple dans ses mandibules, mais apparemment, je n'étais pas à son goût...

Enfin, elle aida son interlocutrice à enlever la bave qui lui collait à la peau, c'est vrai que cela ne devait pas être très agréable de causer à une espèce de limon puant haut sur pattes.
C'est là que l'adolescente remarqua une emprunte laissée par le géant vert, une marque de dents, pas très profonde, mais suffisante pour que ça picote, chose étrange était le fait que la plaie bénigne ne laisse pas échapper de sang mais une espèce de liquide blanchâtre tirant très légèrement sur le vert... de la morve pensait Cerne.
L'inconnue se présenta et la fille aux couettes osa la regarder dans les yeux, elle avait toujours été un peu misanthrope, ayant peur du regard des autres, mais même si elle se disait souvent « mais qu'est ce qu'on en a à faire de ce qu'ils pensent ? », la petite ne pouvait s'empêcher de frissonner lorsque quelqu'un daignait la jauger et c'est pour cette raison qu'elle parlait souvent aux gens en les regardant de travers, effrayée de voir ce qui se reflétait dans leurs yeux.

Or dans ce moment pour ainsi dire « critique » où elle n'avait aucune idée d'où est-ce qu'elle avait atterri, elle se dit qu'il fallait mettre de côté ces quelques soucis de sociabilité pour se serrer les coudes dans ce milieu hostile, grouillant d'énormes bonshommes verts et de champignons étranges.
Aimée put alors voir en détail à quoi ressemblait son interlocutrice, taille moyenne, une silhouette féminine malgré la ceinture d'ustensiles non identifiés mais qui n'avaient pas l'air d'être fais pour créer quelques pâtisseries des plus raffinées, des habits « rocks », une tignasse châtains bien entretenue et un visage fin, agréable, plus âgé que celui de l'observatrice.

-Moi c'est Aimée et Aimée m-é-e pas e-r, mais appelle moi Cerne, j'ai mes raisons... et j'ai pas vraiment d'idée sur cet endroit... je suis en train de rêver je sais mais... c'est bizarre... je sais pas pourquoi ni comment mais je sais que je rêve sans avoir l'impression de rêver... je suis perdue...

Au fur et à mesure qu'elle déblatérait ses inquiétudes, on pouvait sentir la peur dans la voix de l'adolescente aux yeux émeraudes, cela faisait deux nuits qu'elle vivait avec cette impression étrange et étant plutôt du genre anxieuse et curieuse, inutile de dire que ces nuits la tourmentaient.
Elle se mit d'ailleurs à jeter quelques regards furtifs autour d'elle, alerte, au cas où le géant vert se serait mit en tête de faire marche arrière.
Au fond d'elle même, l'adolescente se dit qu'il valait mieux rester en compagnie de Cendrine dans une situation comme celle-ci, la jeune femme aux outils avait l'air détendue et peu effrayée par ces derniers évènements.

-Vous... vous êtes déjà allée ici ? Vous connaissez ce genre d'endroit ?... c'est beau ces champignons hein ?...

Cerne poussa un hurlement strident lorsqu'elle sentit un mouvement dans son dos, elle fis volte face de suite, croyant devoir faire face à l'ogre difficile à nouveau, mais tout ce qu'elle put voir fut une vesse-de-loup XXXL qui avait vidé ses spores dans le dos de la jeune fille...

Admin ~ Nouveau voyageur Messages : 17

Ah le sommeil qu'elle femelle attirante. Si suave et si douce. Je m'allonge sur le lit de ma cellule et ferme les yeux. A chaque fois la sensation de fatigue vient me faucher les pattes d'un coup sec. Je glisse doucement hors des murs gris. Traverse les barreaux de ma cellule en pensée. Je sors de ma prison et disparait. Dreamland. Cela fait quelques nuits. Environ, une vingtaine qui je m'y rends toute les nuits sans pouvoir rêver normalement. C'est assez frustrant.

Cette fois j'apparais dans un monde de champignon. Beurk. Je déteste ça. En plus il fait tellement chaud. Ce climat ne me convient pas du tout. Je préfère le royaume de l'obscur... Sans prévenir une forme sombre sors de sous un rocher. C’est un champignon ?! Encore une fois sans crier garde il me sauta dessus et une grande bouche pleine de dents s'ouvrit.

« Incroyable, regardez les gars, un novice parfaitement novice. »

« Oui incroyable. »

« Oui incroyable. incroyable. incroyable. incroyable. »

Je soulevais un des champignons en l'attrapant par son chapeau. Il poussa un hurlement de rage et essaya de me morde en hurlant des « lâche moi ! lâche moi » de plus en plus strident. Il se tut et explosa d’un coup me projetant une sorte de pue verdâtre au visage. Je n’attendis même pas de s'avoir si ce liquide était dangereux. Je changeais la couche externe de mon visage en un bouclier noir. Le liquide grésilla un peu puis disparut.

« Oh ce gars il n’est pas marrant hurla un des champignons ! Viens on va voir les autres filles. »

Mon visage repris son apparence normal. Des autres filles ? Il y a des voyageurs ici ? Formidable ! Je ne me serrai jamais attendu à trouver des voyageurs dans un coin aussi pommé que celui-ci. Je suis les champignons-bombe de loin. Je n’ai pas envie de perdre leur piste. Je suis excité par l’idée de rencontrer d’autre gens comme moi ! Je bondis aussi des pierres, me rattrape de justesse, exécute un magnifique rétablissement sur ma main droite. Et juste grâce à ce bras je me propulse en l’air. Les voilà ! Les champignons s’approchèrent des filles. J’étais très haut. Il fallait que je soigne mon entrée. Les premières rencontres sont les plus importantes à ce qu’on dit. Je frôle mes jambes avec ma main gauche et les recouvre encore de mon bouclier. Puis en me laisse retomber de tout mon poids. Je vise. 2carte légèrement les jambes et retombe violemment sur les deux champignons qui se trouvais juste derrière les filles. Ils explosent et mes pieds s’enfoncent dans le sol sous l’impact. Une explosion de poussière m’enveloppe moi et les autres voyageuses.

« Ici c’est dreamland ! Comment une voyageuse peut l’ignorer ? »

Je les fixe à travers la fumée. J’en profite pour désactiver mon bouclier au niveau de mes jambes. Histoire de garder mon pouvoir… secret. C’est quelque chose qu’il vaut mieux garder pour soi à mon avis.

-Aimée? C'est un joli nom. Mais puisque tu préfères, je t'appellerais Cerne. Et non, je ne sais absolument pas où on est. Mais comme toi, je suis en train de rêver... Sans rêver. Ça fait une semainé environ que ça m'arrive toutes les nuits. C'est marrant, j'trouve, même si j'ai l'impression d'être moins reposée au réveil...

La p'tite avait l'air plutôt flippé, alors j'essayais de la rassurer... Mais pas gagné. Elle continuait de jeter des regards inquiets autour d'elle et a vraiment badé quand un big champi à explosé dans son dos... La pauvre, c'était vraiment pas ~~son jour~~ sa nuit... Je tentais donc de lui enlever cette nouvelle couche de spores (qui, fatalement, était collée à elle comme pas permis) quand un truc plutôt zarb s'est produit.

What 's this shit?

Je babolais tranquille avec la gamine (la pauvrette était complètement paumée, et je suppose que se faire gniaquer par le machin dégueu ne devait pas être une super expérience non plus.), quand un barouf pas possible s'est fait entendre derrière nous. Un nuage de poussière nous a submergées toutes les deux, et sans réfléchir, j'ai essayé de protéger la gamine en nous tournant dos à la fumée et en mettant mes bras autour d'elle. Bon, du coup, j'ai pris le plus gros de la poussière, mais je n'étais pas recouverte de bave bizarroïde, moi. Elle, si. Donc elle s'en est quand même reçu pas mal. Au final, on a entendu une voix de mec qui s'est mise à beugler un truc du genre :« Ici c’est Dreamland ! Comment une voyageuse peut l’ignorer ? », et en se retournant nous avons pu voir un type émerger du nuage, avec une pose de conquérant. Mais pour qui il se prenait, çui là? Comme si on pouvait le deviner, on débarquait à peine?? Dès le départ, je senti que ce type là m'énerverait s'il continuait avec son air supérieur. Il voulait une entrée fracassante, ça se voyait. Bah c'était réussi, on était toutes crade maintenant! Rien que ça, ça me mettais de mauvais poil

Le gus s'était campé bien sur ses jambes, un sourire satisfait aux lèvres. Quel âge pouvait-il avoir? En tout cas, je me méfiais de lui. D'abord, parce que c'était un mec. Et qu'il faut toujours être un peu distant avec un gars qui aborde deux nénettes seules, surtout avec un air suffisant ou sur de lui comme ce spécimen là. Deuxio... J'sais pas, un truc en lui qui me gênait. Son sourire carnassier, peut être.... Bref, je ne l'aimais pas vraiment, ou en tout cas j'avais un mauvais a priori. Me retournant vers Cerne que j'aidais à relever en même temps que je me mis debout, je voulais voir la tête qu'elle faisait après cette entrée fracassante du gus. Puis je revins vers lui (j'aimais pas lui tourner le dos. Pur instinct à deux balles, je sais, mais j'y pouvais rien), bien décidée à ne pas me laisser marcher sur les plates bandes par ce type débarqué de nul part. Mes jambes fichées dans le sol, les bras croisés devant et en appui sur ma jambe gauche, je toisais l'inconnu sans sourciller. Je ne l'avais pas vu venir, okay, mais j'allais le garder à l'œil dorénavant.

- Merci pour l'info, mister. Et t'es qui toi? Parce que quand on débarque comme ça devant deux nanas, on se présente, mon gars.

Si avec ça, il n'avait pas pigé qu'il ne fallait pas m'emmerder et qu'avec moi il avait intérêt à file droit, c'est qu'il n'était pas doué! Je savais que c'était idiot de réagir comme ça, surtout que c'était presque animal et totalement subjectif et que je ne connaissais pas son degré de dangerosité, mais... J'y pouvais rien. Et pour couronner le tout, je me sentais maintenant presque responsable de la petite. Genre j'allais pas la planter là avec ce type chelou, même si j'avais juste envie de me barrer loin de lui, quand même? Donc j'attendis, bien décidé à intervenir (sans trop savoir comment) si le type se mettait en tête de faire des trucs bizarres.

(hrp:dsl pour le délai et le post-it size >_<")

[ no problem ^^ c'est pas le but de faire des pavés... d'ailleurs moi non plus c'est pas du grand... ]

Cendrine complimenta Aimée pour son prénom, mais celle-ci n'y fit pas attention, tellement de gens l'avaient dis qu'elle n'essayait plus de faire la différence entre ceux qui le gratifiaient ainsi par politesse ou tout simplement par goût, même si elle ne croyait pas la jeune femme assez hypocrite pour mentir sur ce sujet, mais bon, elle était comme ça, à hérisser le poil au moindre compliment...
Bref, apparemment, la fille aux cheveux châtains ne savait pas non plus où toutes les deux se trouvaient, mais elle avait cette sensation depuis plus longtemps que Cerne. Après que le champignon ait lâché son sac de spores, elle aida la petite à en retirer une partie, avec la bave du troll, cela donnait un effet goudron + plume, donnant une espèce de pâte collante et visqueuse assez désagréable, mais bon c'était pas le moment de jouer les petites natures car un bruit tonitruant se fit entendre derrière le duo, suivit par un nuage de poussière d'une épaisseur incroyable. La plus jeune des deux eut le réflexe de mettre ses bras devant ses yeux, jusqu'à ce qu'elle sentit quelque chose l'empoigner et la mettre à l'abri des projections, levant les yeux vers ce qui l'avait aidé, elle découvrit Cendrine qui sacrifiait son dos pour la protéger. Finalement, ce déluge cessa et les deux filles purent se redresser sans peine pour voir quoi ou qui avait perturbé leur discussion.
Cerne remercia la jeune femme et put voir alors qu'un homme d'un vingtaine d'années les jaugeaient , situé plus loin devant elles, il avait parlé de voyageuses et de Dreamland, Cerne ne comprit pas vraiment mais une chose était sure, ce type n'inspirait pas grande confiance avec son sourire narquois et son regard hautain, surtout que maintenant elles étaient toutes deux aussi crasseuses entre la bave de troll, les spores et la poussière, Cerne avait vécu mieux comme ballade champêtre.

Cendrine coupa le silence en questionnant l'inconnu sur son identité et critiqua sa manière de se présenter aux deux nanas, en attendant, elle s'était stabilisée et attendait posément la réponse du type aux cheveux noirs, c'est sûr qu'en éclaboussant les autres sans même les connaître, il fallait avoir du culot pensait le petit bout de femme aux cheveux de la même couleur en regardant l'inconnu, mais bien que Cendrine et elle ne soient pas convaincues par le comportement du dernier arrivé, Cerne opta pour profiter de cette rencontre à leur avantage, c'est pour cela qu'elle coupa la jeune femme avant que les tensions ne s'intensifient plus :

- Dites, vous avez parlé de voyageuse et de Dreamland, mais ça doit pas faire plus d'une semaine que nous sommes dans ces rêves bizarres, donc si tu pouvais éclaircir notre lanterne ça nous aiderait bien, parce que qu'est ce qui me dit que vous deux n'êtes pas les produits de mon subconscient, après tout ? Quelle preuve j'ai que vous aussi rêvez de moi ?

Elle avait balancé ses craintes comme ça en s'approchant du type, sans pour autant le regarder dans les yeux, naïve comme elle était, elle n'avait pas envisagé qu'il puisse leur faire du mal en étant deux contre un comme ça, mais maintenant que la petite avait révélé leur faiblesse, peut-être avait-elle mit leur vie en péril ? Peut-être que ce type était aussi dangereux que le géant vert ? Peut-être avait-il l'esprit mal tourné ? Qui sait ? Mais au point où elles en étaient, c'était quitte ou double.

Admin ~ Nouveau voyageur Messages : 17

Je profitais de toute leur petite politesse pour sortir mes pieds de terres et me dégourdirent les pattes. Puis fit un pas dans leur direction. J'étais conscient bien sur de l'effet que je produisais. Elles n'étaient pas rassuré du tout. C'est la bonne habitude à adopté celons moi . Après tout, qui sait de quoi je suis capable... pas moi en tout cas. Je relevais légèrement le menton pour les regarder de haut. Laissant plané autour de moi une impression de suffisance et total contrôle.

Je mets ma main dans ma poche gauche. Celle qui a protégé l'autre nana... elle a pas sa langue dans sa poche. C'est intéressant. Mon sourire ne s'étire que plus. Une forte gueule et une peureuse. Je me trouve devant un couple de nana plutôt étrange.

Elles ne savent rien de dreamland et se permettent de me parler sur un ton si insolent ? oui... de plus en plus intéressant. Je m'approche de la forte gueule en plaçant mes deux mains dans mes poches. En quelques enjambé je suis près d'elle. Tout prêt. Étant plus grand qu'elle je baisse les yeux légèrement et souris de mon plus beau sourire de requin.

Oui tu as entièrement raison. Je manque à tout mes devoirs d'ainé. Je suis Zachary Hewley. Et cela fait un mois que je dérive dans dreamland. Dreamland c'est tout ce que vous voyez autour de vous... Ces champignons mal odorant sont des créatures de rêves. Et ce n'est pas vraiment un rêve... dreamland peut aussi bien devenir ton cauchemar.

Je m'approche encore plus près. C'est presque indécent d'être aussi près d'une personne inconnu. Résistera t'elle ? cette forte gueule me tiendra-t'elle tête ou reculera-telle de peur ? Je tourne les yeux légèrement pour regarder la peureuse.

Comment vous appelez vous ? Vous êtes nouvelles et même deux "nanas" comme vous feriez mieux de surveiller le ton de leur voix. Il y a des gens mal intentionné qui traine dans les endroits pour les faibles espérant se faire la main.

Je recule d'un pas et les regarda de haut en bas sans me cacher.

Vous êtes sale. Et vous ne sentez pas très bon. Surtout toi la petite. On dirai un vieux moineaux tombé dans de la morve. Tu t'amuses souvent à te rouler dans la boue ?

[dsl pour le post un peu court. -_-"]

Décidément, ce mec se payait nos fioles! C'était de la provocation pure, il me cherchait il me...!! Raaah, qu'il m'énerve !! Bon, ok, je me calme... Mais il me gave, ce type!

Pendant que Cerne essayait de tirer les vers du nez du gars plus diplomatiquement que moi (cette fille est trop gentille, ça lui jouera des tours!), je continuais de toiser l'individu qui décidément me paraissait trop sûr de lui pour être honnête. Mon instinct me disait qu'il était potentiellement dangereux (de toute façon, je ne fais pas confiance aux inconnus comme ça, surtout avec les mecs), mais surtout qu'il voulait que l'on pense que c'était le cas. Qu'à cela ne tienne, je comptais lui montrer de quel métal sont fait les Mortelune! Han! J'allais pas lui offrir le plaisir de trembler devant lui, non plus? Mon père se serait retourné dans sa tombe, si j'avais réagis comme ça. Fille de biker j'étais, fille de biker je restais! Et j'en était fière: pas question de laisser quelqu'un bloquer ma route! Pas question de passer à la trappe ce qu'on m'avait appris et le carafon familial!

Croyant pouvoir m'impressionner si facilement, le gaillard s'approcha de moi avec des airs de requin conquérant, tout en soulignant le danger de l'endroit où nous étions. Son visage à quelques centimètres du mien (Pourquoi fallait-il que je sois petite? Il me dominait suffisamment pour devoir baisser la tête en me regardant... Doh! ), je continuais de le regarder dans les yeux sans sourciller. Il n'était pas dit que j'allais permettre à une face de poiscaille de me dominer! Décidément, plus ça allait, et plus j'avais envie de lui faire gouter de mes clefs de serrage! Bref, un bras de fer visuel s'était engagé, mais qu'il avait ensuite refusé pour reporter son attention sur la petite. Ça l'amusait de la terroriser, l'enfoiré. Évidemment, c'est quand il la lorgne qu'il parle des dangers du coin. Et quand il parlait de personnes peu fréquentables... Est ce qu'il parlait de lui? Genre il nous faisait le coup de la menace sous-jacente? En tout cas, il mettait le doute et voulait impressionner la gamine à défaut d'y arriver sur moi.

Et là, il a le culot d'aggraver son cas! Non content de vouloir jouer les gros durs (à tous les coups, c'était juste de la gonflette !!), le voilà maintenant qui sortait la panoplie du macho-man! Ça voulait dire quoi, ça, "deux "nanas" comme vous feriez mieux de surveiller le ton de leur voix" ?? Et comment ça, on étaient dans la catégorie des plus faibles?? Et mon poing dans sa tronche, il voulait voir s'il était faible? Y a un truc que je supporte pas, c'est qu'on me traite de mauviette ou de faiblarde parce que je suis une fille! Hey, les amazones, il n'en a jamais entendu parler? Je fulminais déjà pas mal dans mon coin, mais le summum fut quand cette tête à claque (car là, vraiment, y avait pas d'autres mots!) se moqua de nous et des saletés qu'on avait sur le dos, alors qu'il en était en bonne partie responsable! Je m'immisçais entre l'autre butor et la ch'tite, qui avait l'air quand même pas mal impressionnable. Et puis, de nous deux, je semblais être quand même la plus réactive... Han, des fois, j'avais l'impression d'être comme une lionne qui protège son territoire... Ça craint.

- Dis donc, superman! si t'avais eu l'intelligence de débarquer sans provoquer ce nuage de poussière, on n'en serais pas là j'te signale! Alors garde tes sales commentaires pour toi, surtout quand ils sont de ce niveau là. Et pour les durs-à-cuirs qui se présenteraient, on verra le moment venu. Pas question d'angoisser à l'avance, ça leur feraient trop plaisir!

D'un pas en arrière, je me mis au niveau de Cerne et posais une main sur son épaule tandis que l'autre venait se planter sur ma hanche. Ainsi placée pour bien marquer le fait que je restais avec elle, j'avais accentué ça par le "on" dans lequel je l'incluais. Je me doutais, j'espérais qu'elle comprendrait que je la laisserais pas tomber face à ce type (pour la suite, on verrait. Pas dit non plus que je fasse la garde du corps ou la nounou en CDI). Tout ça était aussi un message destiné à ce ... Zack. "Pas touche à la petite.". Malgré moi (ou pas tant que ça, au final), ça sonnait presque comme un défi : "Vas-y, essaye. Tu m'fais pas peur!". Je l'imaginais bien vouloir exhiber sa toute puissance. Et moi, avec ma tête de mule, je relèverais aussi forcément... En tout cas, c'était clair: les mots étaient une chose, mais le véritable dialogue se faisait à un autre niveau, plus animal quelque part.

(ça reste petiiit >_< je devrais peut être essayer de faire mes posts moins tard?)

[finalement, j'opte pour le texte à la première personne... j'y suis plus à l'aise en fin de compte...]

Le type se rapprocha de Cendrine d'une manière assez provocante et peu rassurante à mon goût, se présentant sur un ton aussi narquois que l'expression qui barre visage que je n'appréciais pas vraiment d'ailleurs et vu la réaction de mon ainée je pense qu'elle était du même avis que moi.
Il continue de rapprocher sa face d'ours mal léché à celle de Cendrine d'une manière immorale à un point !... Il nous demande de nous présenter à notre tour en me jaugeant avant de nous rabaisser à de simples femmelettes, se met à parler de personnes aux mauvaises intentions. Mon cœur hurle et se débat dans sa cage pour aller me planter devant ce type et le regarder entre quatre yeux mais je n'ose pas répliquer, non, pas moyen, je croise son regard, sursaute, balbutie, baisse la tête et prend mon bras gauche dans ma main droite, le frottant nerveusement, effrayée.
Enfin, le type recule et nous matte de toute sa hauteur, je relève la tête vers lui lorsqu'il se plaint de notre odeur, je m'apprête à prendre notre défense, lèvres tremblantes mais Cendrine est plus rapide que moi et réplique aussitôt, d'ailleurs je n'aurais pas dis mieux.

J'entends la jeune femme prendre place à mes côtés, posant sa main sur mon épaule, en position de force et la force du nombre dans notre camp, même si ce genre de personne était plutôt du genre à croire qu'un homme vaut deux femmes... En tout cas, la fille à la ceinture à outils devait sentir sous sa peau que je tremblais comme une feuille devant cet homme au sourire carnassier, mais au pire, si nous étions bien dans un rêve, que pouvait-il nous arriver ? Surtout qu'on m'avait pas répondu...

-En plus, tu crois qu'avec ton sourire de winner-qui-connait-ce-bled-comme-le-fond-de-sa-poche-ouesh-caïd-de-la-couette, tu sens meilleur ? Ça se voit dans tes yeux que les seules nanas que t'as vu sont ces filles des lingeries d'Etam sur lequel tu te branlais quand t'étais encore pubère !!!

Non, j'aimais pas les machos... mais je me rendais compte maintenant que j'aurais mieux fais de me taire face à un gars de sa trempe, c'était Cendrine qui m'avait un peu redonné confiance, mais maintenant qu'en plus d'être paumées il fallait que nous faisions face à un détraqué macho, narquois, voir violent ou à l'esprit mal tourné pour avoir dit « deux nanas comme vous », non, cette rencontre ne présageait rien de bon, je le sentais gros comme une baraque, ça allait mal finir, j'aurais dut fermé ma gueule, ça va mal finir, ça va mal finir...

Admin ~ Nouveau voyageur Messages : 17

Je suis quelques peu perplexe. Moi... un macho ? Superman ? Mon sourire de winner-bla-bla-bla ? Voilà que la petite peureuse se réveille enfin. Je jubile intérieurement. Elle ne l'a surement pas fait exprès mais quand la forte gueule a posé sa main sur son épaule j’ai cru la voir trembler. Juste légèrement. Mais c’est bien assez. Mon sourire s'étire. Je suis comme un animal qui jauge ses proies... repérant leurs faiblesses, leurs points forts, leurs aptitudes... J'étais dans un état de joie intense. La forte gueule. Elle était bestiale, elle aussi. Nous étions deux bêtes se jaugeant mutuellement. Au delà des mots existait une sorte de langage, un sixième sens qui nous permet de communiquer juste par les yeux. Ou par les sensations de toute façon elle ne m'aimait pas vraiment. Elle avait peur au fond d'elle même. Peur de moi j'en étais sur. Mais si elle ne l'avouerait pas. Elle dira simplement qu'elle n'est pas rassurée. Mais la peur couvait en son cœur.

La forte gueule marqué son territoire comme une louve. En posant sa main sur la peureuse, elle me signifiait clairement que si je voulais toucher la petite il faudrait que je l’évince du tableau. Mais la petite ne m’intéresse pas tellement en fin de compte. Elle c’est remise à trembler pitoyablement après un semblant de courage en m’adressant la parole. J’élude ce que dis la forte gueule.

Oui. Je dois m’excuser en effet. Il se peut effectivement que j’en sois responsable. Alors veuillez me pardonnez pour toute les saleté qui résulte de mon arrivé un peu bruyante.

Jetant un regard en arrière, je jetais un œil à un mon point d’impact. Là où mais pieds c’étaient enfoncé dans le sol. Je reportais mon regard sur La peureuse et levais une main. Je l’avançais vers sa tête. Assez lentement pour que les deux filles comprennent ce qu’il se passe, mais assez vite pour qu’elles ne puissent rien y faire. Je lui tapotais affectueusement la tête.

Tu ne devrais pas parler comme ça. La vulgarité semble horrible la bouche d’une jeune fille. Oui donc en temps qu’ainé je dois vous prévenir…

Je lève une main et me gratte la tête. J’ai eu une sérieuse envie d’arracher la tête de cette petite fille, mais je ne sais pas si je suis de taille à me battre contre la forte gueule. J’aime me battre mais… je préfère gagner.

Vous êtes ici dans la zone des faibles. La zone 1.

Je plante mon regard dans celui de la forte gueule. Un regard qui veut clairement dire « Car oui ! Tu es une faible »

Les zones s’étendent en couronnes. Nous sommes à l’intérieur du premier cercle mais plus vous vous éloignez de cette zone. Plus les cauchemars et les personnes puissantes apparaissent... Mais même ici vous n’êtes pas en sécurité. Faites attention. Ou vous redeviendrez de simple rêveuse totalement à la merci des cauchemars.

Sous ma main, un tremblement. Discret, mais un tremblement quand même. Cerne m'impressionnait, je ne l'aurais pas cru capable de sortir un truc pareil. Mais après s'être avancée comme ça, je comprenais qu'elle ai un instant d'inquiétude: ça ne semblait pas vraiment dans ses habitudes de recaler comme ça quelqu'un (même si elle était douée quand elle s'y mettait). Bah, maintenant qu'elle avait mis son grain de sel, l'autre devait vraiment avoir envie de la démonter. Même s'il avait caché ça sous une tape sur la tête "amicale" (la touche pas, sale hyène!). Ce chacal m'avait vaguement pris de vitesse, j'avais pu déceler le mouvement, mais pas le contrer. Du moins, je n'aurais pas pu l'empêcher d'agir pendant un instant, mais la riposte n'aurait pas attendue! N'empêche, c'était bien envoyé de sa part, histoire de me prouver (enfin, d'essayer) qu'il était plus rapide que moi... Peuh! S'il croyait que j'allais me laisser décontenancer comme ça!

Mais on était quitte: Cerne m'avait bien vengée. Quand ce petit bout de femme avait sorti cette réplique inattendue, je n'avais pas pu m'empêcher de pouffer avec un sourire victorieux. Le pire, c'est qu'elle n'avait pas tort... Il prenait vraiment un air de winner à la con, quand il nous parlait. N'empêche, après ça, lui devait proprement enrager... Et tant qu'à virer langue de vipère, même si j'étais moins hargneuse que la p'tite :

- La zone des faibles? J'en déduis que tu n'es pas mieux que nous autres, pauvres femmes...

Je ne cherchais pas à cacher le sarcasme dans ma voix, et je le complétais de mon sourire le plus ironique. Han, ce type qui nous rabattait les oreilles avec son discours de "vous êtres des mauviettes" à deux balle, il ne valait pas mieux que nous même s'il prétendait le contraire. Et il était trop sûr de lui, je le savais également. Au vu de son comportement, de ses manières insupportablement onctueuses, je savais qu'il faisait comme moi, il se préparait. Comme deux fauves qui se jaugent mutuellement, histoire de voir qui est le plus balèze. Et lui... Il me faisait vraiment penser à un chacal ou une hyène. Un charognard qui avait besoin de se rassurer en s'intéressant de manière morbide aux plus faibles. Il est plus que probable que si je n'avais pas été la, il aurait démonté Cerne. Le pauvre chou, il était tombé sur un os, et un dur à cuir: moi. Les dernières appréhensions que j'avais pu avoir à son propos s'étaient envolées à l'instant où je me souvins d'une phrase de mon père. Il disait que la chose la plus terrifiante et implacablement meurtrière, c'était une femme protégeant quelques chose... Et justement, voilà mon point fort: je comptais préserver Cerne. Bon, okay, au départ, c'était plus par devoir. Mais l'accès de hargne qu'elle avait eu m'avait bien plus. Et puis ça m'avait permis de réaliser que sous cette enveloppe délicate et maladroite se cachait une flamme pareille à la mienne. Cette gosse avait du cran, et ça méritait mon attention. La lionne en moi était prête à l'action, prête à défendre la ch'tite avec une motivation à l'extrême. Lui, il n'avait pas grand chose. Je ne l'imaginais pas vraiment se battre pour protéger quoi que ce soit, personne ou idéal. Il était seul, et c'était pour ça qu'il serait désavantagé face à moi: certes, il n'avait pas de point d'attache sur lequel on puisse faire pression... Mais il n'avait pas non plus de lien qui lui donne de la force.

- Si on en est simple rêveur, à la limite, ce n'est pas si grave, n'est ce pas? On ne se souvient qu'à peine des cauchemars que l'on fait... Donc au fond, on ne risque pas grand chose de toute manière, si? Ça n'influe pas sur notre véritable vie, de toute façon.

Dit de la sorte, son avertissement tombait à l'eau, et même il coulait à pic. Pas question de lui laisser le champ libre pour dramatiser la situation comme il essayait de le faire depuis tout à l'heure. Mais la tension montait au fur et a mesure des échanges (verbaux ou non), elle en était presque palpable. De mon côté, même si j'avais une main occupée sur l'épaule de Cerne, l'autre sur ma hanche était suffisamment près de mes lourds outils pour réagir immédiatement. Et en étant en contact permanent avec l'ado, je pouvais l'écarter à tout moment si un combat s'engageait. Parce que oui, c'est ce qui risquait d'arriver. Je savais que le chacal me jaugeait depuis tout à l'heure. Malgré ses beaux discours, il ne devait pas être totalement rassuré, le beau sire. Sinon, il serait déjà passé à l'attaque. Roooh, le pauvre chou, il avait peur de moi? D'une pauvre et faible femme sans défense? Allons allons. Intérieurement, j'avais presque envie de rire de la situation: un charognard et une carnassière, prêts à se battre comme des chiffonnier sous prétexte qu'une petite bestiole mignonne avait les jetons (je voyais bien Cerne en chaton: petite, mignonne, mais avec quelques griffes dont elle ne savait pas encore se servir). C'était presque caricatural, mais il y avait de ça... Et puis, de mon côté, ce gus là avait suffisamment réveillé mon sale caractère de warrior (merci papa!) pour que j'ai envie de montrer les crocs...

Bah, advienne que pourra. J'avais pas envie d'y mêler ma protégée (et merde, c'est bien ce qu'elle était devenue... Comment est ce que j'avais pu me laisser attendrir comme ça en si peu de temps? Ça ne me ressemblait pas...). On allait donc faire une tentative d'éloignement. Mais pas dit que je serait convaincante, parce que ce gars là me donnait vraiment envie de lui coller mon poing dans la tronche. Mais pour la gamine, il valait mieux...

-Bref, on va p't être y aller, Cerne? C'pas qu'tu nous emmerdes, mec, mais... Tchô!

Ma voix (que j'essayais de rendre presque amicale ) sonnait faux à mes oreilles, qu'est ce que ça devait être à celles des autres! Malgré la tension guerrière qui m'animait, j'avais commencé à faire demi tour de manière à être entre lui et l'ado et à toujours avoir un œil sur ce chacal. Je n'avais pas confiance, et mon instinct me disait qu'il ne nous laisserait pas filer si aisément: s'il devait agir, ce serait à ce moment là. Mais peut-être que je me plantais? Que je virais parano en plus d'être imbuvable?

J'était rentré tard ce soir la, Marco (un collegue de travail) m'avait invité a prendre l'apero. C'est comme ça que je me suis retrouvé a manger avec lui et ça femme, très mignonne d'ailleur mais bon vue le taux d'alcool que j'avait ingurgité, j'était étonné de ne pas atterir dans ce drole de royaume, Delirium city. Au moins la-bas il y avait de quoi s'occuper, ici il n'y avait que des champis géants, aucun interets...

"Au moins le clown psychopate n'est pas la, c'est d'ja ça"

Au moment où je finissais ma phrase, quelque chose bougea dans les fougeres au pied d'un des champis (un cepes je suppose, mais honnetement on s'en fou). Croyant deceler là le casse noisette je pris une pierre et la jeta dans les broussailles. Mais ce ne fut pas le clown qui sortit mais une sorte de grosse bete ayant des points de semblences avec les trolls de notre imaginaire. Par reflexe je declenchais quelque chose en moins et qui voila? L'autre chiant de clown et son pote le super musclor muet... Le ptit clown réagis au quart de tour, il m'agressa verbalement immediatement:

"Sombre abrutit, ta vue s'que ta fait, t'es bien dans la merde! HAHA!"

Le pire c'est qu'il avait raison mais je ne pouvais pas me laisser demonter par une grande gueule comme lui, alors je lui retorquait sur le meme ton:

"Je ne vois pas l'interet de vous garder avec moi si vous m'etes inutile...

Le clown fit mine de reflechir et pointa le troll de l'index en disant d'un air détaché:

"j'propose qu'on fasse ce qu'on a fait depuis qu'on tourne ensemble... CASSOOOOOOOOO!"

Les 3acolytes partir en sprint à l'opposée de notre cher troll. Ils coururent pendant plusieurs minutes, les compères surgir dans une clairiere où plusieurs personnes discutaient, enfin on distingué facilement deux groupes, cet homme en surplomb de deux jeunes femmes dont une semblait anxieuse. Cette derniere était plutot mignonne mais quand meme bien trop jeune, par contre la deuxieme avait quelque chose de sauvage... L'homme quand a lui degeait une aura assez inquietante sur de lui. Il devait surement maitriser son pouvoir pour semblait si sur de lui. Au moment ou je ralentissait ma course, mon pied heurta violemment un groupe de champignons (des trompettes de la mort mais je pense que tout le monde s'en fou). Je restait ainsi étalé face contre terre pour me relever ensuite je sentait les regards posés sur moi, j'avais donc atteris dans une ambiance assez tendu, vue les position les filles avaient l'intention de s'en allait et a la maniere de l'homme de les regardait je serait étonné qu'il les laisse partir, sans le montrer ouvertement je verifié la position des deux cretins, ils s'étaient placé en eventail derriere moi, un de chaque coté donc si besoin on pouraient agir du moin essayé ainsi rassuré je me relevait completement et m'adressa a eux avec un sourire détaché:

"Diantre, je vous interrompt peut-etre, vous m'en voyez géné, je suis Vincent pour vous servir."

J'attendait ainsi leur reaction, il y avait maintenant trois groupes mais je n'attendait qu'un seul mouvement déplacé du predateur pour agir.

[Hrp/: Désolais, je me la joue tape l'incruste^^ Et le poste est un peu nain a cote de celui de Cendrine xD]

[/center]

Le type finit par s'excuser, mais cela sonnait assez faux dans sa bouche, à mon avis... Il jaugea Cendrine d'une manière qui montrait bien qu'il avait beau semblé nous considérer comme égales, ses yeux mentaient sans qu'il ne fasse en sorte de le cacher. Il s'approcha de moi, un air mauvais sur le visage, effrayant. Levant sa main en l'air, j'eus le réflexe de fermer les yeux mais la seule chose que je sentis fut une tape « amicale » sur la tête, je détestais que l'on me touche de toutes les manières que ce soit mais je du capituler, il avait été plus rapide. Il me pria ensuite de ne plus parler avec une telle grossièreté, manque de chance, c'était le seul vocabulaire qui me venait à l'esprit quand je le regardais... Néanmoins, je fus heureuse qu'il nous explique où nous nous trouvions et ce qu'était donc Dreamland, apparemment nous étions dans une zone sure à peu de choses près, un terrain pour « faibles » comme il le disait, Cendrine répliqua aussitôt de la meilleur manière qui soit, ce n'est pas parce qu'il s'est « calmé » qu'il faille qu'il monte tout de suite sur ses grands chevaux, en fait, il était comme nous, juste mieux informé, bien que son comportement nous gêne toutes les deux avec mon ainée. Finalement, j'étais presque heureuse d'avoir été coursée par ce géant vert, car s'il avait fallut croiser ce type sans Cendrine, je n'ose imaginer quelle frayeur j'aurais pu vivre, mais nous n'avons pas encore tout vu...

La jeune femme aux clés énonça une déduction qui n'était pas idiote du tout, c'est vrai qu'en y réfléchissant bien, ce rêve, aussi « réel » soit-il restait tout de même un songe, donc il n'y avait strictement rien à perdre ! La peur me quittait doucement mais sûrement, cet homme aussi grossier soit-il n'était en fait qu'un pauvre type ne sachant se défendre qu'en clamant la nature de son sexe, la seule chose qu'on avait à craindre de lui fut qu'il essai de s'en prendre à nous par la force, mais ce n'était qu'un rêve... quoi que, j'eus un doute, quand l'ogre avait essayé de ma mâcher, ça m'avait quand même fait sacrément mal, même si, sur le moment, l'envie de survivre avait primé sur celle de se plaindre pour un bobo... Je pris peur pour Cendrine, si elle n'était pas assez prudente, peut-être risquait-on quelques chose de plus gros qu'une mauvaise nuit.
Alors que je me rongeais les tripes, la jeune femme décréta qu'il fallait mieux s'en aller, j'acquiesçais vivement et n'opposa pas de protestation à ce qu'elle me guide vers l'opposé du jeune homme au sourire de grand méchant loup, je fis un petit signe de main d'aurevoir au type, me retournant une dernière fois vers lui puis me mis en marche. Mon épaule se baissèrent aussitôt que je n'avais plus son visage devant les yeux, soulagée.

Si Dreamland n'était peuplé que de gens comme ça, j'étais prête à devenir noctambule, sauf si Cendrine réapparaissait dans ces rêves, alors je n'aurais pas trop de soucis à me faire, son assurance et sa manière de défendre ses positions me laissaient admirative, c'est sûrement grâce à sa présence que je pu enfin m'exprimer face à ce type. D'ailleurs, quand à lui, je me demandais comment si peu de savoir vivre pouvait exister, sachant que je n'avais jamais supporté le machisme, et encore moins les personnes qui se hissaient plus hauts que les autres, oui j'étais bien contente de fausser compagnie à cette personne !

Alors que nous étions en marche pour tout endroit sauf ce coin, un cri retentit dans la forêt fongique, suivit d'un autre plus familier, oui le troll semblait avoir trouvé une autre victime. Je ne m'interrompis pas dans ma progression, du moins jusqu'à ce qu'un jeune homme accompagné par trois drôles de bestioles, de type humanoïdes, à en juger leurs maquillage et leur accoutrements, on pouvait reconnaître des clowns... cet endroit était vraiment de plus en plus zarb... Surtout que le nouveau venu se rata contre une groupe de champignons qui, après la chute du type, se déracinèrent d'eux même et partirent ailleurs, on pouvait entendre quelques grognements s'échapper de dessous leurs chapeaux, je crois que je n'oublierais pas cette nuit de si tôt... vraiment zarb tout ça...
Le jeune homme aux cheveux noirs, la vingtaine, qui avait l'air bien plus sympathique que Zachary vu sa manière de se présenter, rien qu'à entendre le dialecte soutenu qu'il employait, il était sûr qu'il était de meilleur compagnie. Je souris, un peu amusée par son entrée soudaine qui faisait penser à ses compagnons, il était sûrement aussi un débutant dans Dreamland...

-Je m'appelle Cerne et elle, Cendrine, nous sommes nouvelles ici...

Je pris soudain peur que Zachary tente d'effrayer le jeune homme, j'espérais en tout cas que Cendrine le défendrait de la même manière qu'elle l'avait fait pour moi. Au moins, cela voulait dire que nous n'étions pas les seules "bonnes" personnes parcourant ce monde, avec Cendrine. Mais j'effaçais toutes ces idées, après tout, ce type n'avait fait que s'excuser et énoncer son prénom et la rencontre avec l'autre mec m'avait apprit qu'il valait mieux se méfier de ce qu'il pouvait trainer à Dreamland.

[No problem Vincent ^^ quand à moi, je m'excuse de pas avoir beaucoup fait avancer le rp --]

Admin ~ Nouveau voyageur Messages : 17

J’eus envie de les retenir. Me main se leva légèrement. Puis ce figea, non je ne pouvais cela paraitrait faible de les retenir. Et puis elle semblait persuader que les apparences étaient tout ce qui me caractérisait. Visiblement j’étais un macho à leurs yeux et cela ne m’amusait pas du tout d’essayer de leur faire comprendre qu’elles se trompaient. Finalement, je me passais la main dans les cheveux tout en affichant le même sourire de requin. Je les voyais déjà prisonnières de leur petit rêve sans importance et condamné à ne voir que l’apparence des gens… Qu’est ce qui me passe par la tête ? Je ne sais pas vraiment ce sont les premières femmes que je rencontre dans dreamland. Leur avis auraient put mettre assez utile. Mais je m’en passerais. Cela ne changerait rien à la nature de mes rêves.

JE me tournais pour voir s’écraser à mes pieds un moucheron suivis de petites excroissances aux nez rouge et à la face blanche. Il s’excuse. C’est pitoyable comme façon de faire. S’excuser comme ça sans savoir si l’on à gêné les autres. Voici encore un faible. Mais je sens quelque chose. Je fixe un point derrière lui. Il a attiré quelque chose à sa suite. J’entends des rumeurs de bruits de pas.

Je jette encore un coup d’œil à cet étrange petit personnage. Les créatures qui l’accompagnent sont très étranges elles aussi. On dirait des clowns. Je n’aime pas leur face blanche et rien que d’imaginer les approcher... Je recule d’un pas. Mais les clowns semblent rassurer le jeune homme. Après avoir vérifié leur position, il se relâche. Il se sent en sécurité ? Peu être, je suis perplexe.

Soudain derrière Ce Vincent quelque chose explose. Un être particulièrement déformé apparu alors à travers le nuage de fumée. Cet être est grand, possédant de long bras musclé et la peau d’une couleur verte-marron, il est gigantesque. Je pourrais facilement m’assoir sur son torse dans déborder. Il grogne. C’est un être de dreamland. Impossible de le confondre avec un voyageur et encore moins avec un rêveur.

Je regarde autour de moi. Les filles n’ont pas encore réagit. Le nouveau venu non plus d’ailleurs. C’est ma chance. On dirait que le destin m’offre un défi sur un plateau d’argent. Que demander de plus. L’adrénaline parcourt mon corps et me faire perdre la tête. J’arrache ma chemise et déjà mon corps change de couleur. La partie haute de mon corps prends une teinte bleu-noir. Mon visage se transforme, deviens lisse et mes canines inférieur deviennent proéminente. Je m’en fiche de me dévoilé aux yeux des autres. Je sens venir un affrontement et un sang nouveau parcourt mon corps. Je me sens électrisé. Vivant. Les expressions me manquent en cet instant où le temps ralentit terriblement. Le bouclier recouvre maintenant mes deux bras. Mes ongles ne sont maintenant plus que des griffes. Je bondis. Les deux mains en avant. Et je suis sur le troll avant qu’il est compris ce qu’il se passe. Mes deux mains s’enfoncent dans la chair de l’animal chimérique. Cette scène peu paraitre d’une incroyable violence mais les combats dans dreamland surpassent de loin la violence des affrontements dans la vie réelle. La créature ne bronche pas. Elle fait un pas en arrière et ouverte une bouche gargantuesque et m’attrape la tête qu’il essaye de mâcher consciencieusement. Je ne vous dis pas la puanteur du gosier de la bête. Mon bouclier résiste et les deux du monstre se fissurent à chaque fois qu’il essaye de me mordre. J’enlève mes mains de sa chair et le refrappe encore une fois. Là, ce qui se passa ensuite ne faisait pas du tout partie de mon plan. Il relâcha son étreinte sur ma tête et je crus qu’il abandonnait. Je m’apprêtais à donner le coup de grâce quand un point gigantesque vient me frapper en plein fan gauche. Je fus expulser avec une violence inouïe et m’écrasais au sol en passant au dessus des deux jeunes filles. Je n’étais blessé qu’aux jambes. L’une d’elle saignait abondamment et j’étais plus ou moins abasourdi. J’essayais de me relever mais mes jambes refusèrent de me porter. Le monde onirique tournait autour de moi. Le cratère dans lequel 'étais fumait encore. Mon bouclier disparut complètement.Mais un sourire de requin tueur s’étirait encore sur mon visage.

Le gars qui venait de s'écraser comme une loque là... Celui avec les espèces de clowns... Dites moi que je rêve! Il était assez adroit pour nous avoir ramené le troll, quand même?... Et si. Mais quel abruti! Je réalisais à peine ce qui se passait (après tout, Cerne et moi nous partions, non?) quand Mister chacal se jeta comme un malade sur le truc gluant pas beau. Et alleeeeez ni une, ni deux, il ferraille avec le bestiau. Une sorte de croute sombre avait poussée sur ses bras, et il ressemblait encore plus à un sale clebs du désert avec ses canines hypertrophiées et les griffes à chaque doigt. Ou à un chien des enfers... Bref, le gaillard se frittait avec le gros, bien méchamment. L'appel du combat l'animait, et je le comprenais. Moi même, j'avais envie de passer ma tension en éclatant du mollusque, et le gros verdâtre aurait bien fait l'affaire. Bon, pas dit que je le morde vraiment à mort... Mais au moins ça me fera du bien! j'avais le "faible" encore en travers de la gorge... Le gars tenait bon, la tête entre les mâchoires du troll (on aurait presque dit un numéro de cirque, comme avec les lions) quand un poing bien senti l'envoya valdinguer au dessus de nos têtes. Et le voilà qui s'explosat la face contre le sol! Un moment de pur beauté que je savourais pleinement. Han, le pauvre chou avait bobo? Visiblement, il ne pouvait plus se déplacer... La fonction "analyse" m'indiqua que le gros balèze gluant n'était pas à sous estimer: je savais quand même que le chacal n'était pas un incapable.

- Cerne? Ça risque de fritter un peu, mets toi à l'abri s'il te plait. Et gaffe au chacal derrière toi.

J'avais sorti le duo de choc: un sourire rassurant pour la gamine d'un côté, une lueur sauvage et guerrière dans les yeux de l'autre. Enfin, je suppose que j'avais cette expression là dans mon regard, parce que je sentais monter l'adrénaline. Et oui, désolée de ne pas me regarder dans le miroir pour vérifier quelles émotions s'affichent dans mes prunelles : j'en ai jamais sur moi, et de toute manière le contexte ne s'y prêtait pas. Bref, l'amazone qui sommeillait en moi avait pris le dessus pour le moment, et j'avais soif de combat. J'en tremblais presque d'excitation. Ouais, j'admets, j'aime quand ça fight. L'accumulation de combativité que j'avais fait grâce à Macho-man allait me servir, pour le coup. D'un pas franc et décidé, je m'avançai vers le troll. Mais comme je n'étais pas tout à fait débile quand même, j'adaptai ma démarche. Au lieu d'attaquer de front comme d'autres, je modifiai mon allure. Au fur et à mesure que j'approchais, mes jambes fléchissaient, mon buste se penchait et mes bras se déployèrent sur le coté. J'avais tout d'une lionne, chasseresse entre tous. Le pas félin et le plus silencieux possible, je contournai ma proie qui se débattait dans tous les sens. Wouups, gaffe aux coup perdus! Il faisait bien, quoi, 3 mètres de haut et un de large? Tu parles d'un colosse! D'une main alerte, je cueilli un champignon rageur qui me hurlait à qui mieux mieux dans les oreilles de le lâcher, ce que je fis allègrement en la balançant dans la tête du truc vert. Le temps que celui-ci se retourne et se rue vers moi, je serais prête. Un sourire carnassier aux lèvre, je m'apprêtai à lever le gibier.

- Allez, viens pas là, mon tout beau! Viens voir tatie Cendrine.

6 mètres. Du calme ma fille, prépare toi. Respire un bon coup...
5 mètres. Calme toi
4 mètres. Ma main droite choppe une des clefs qui me ceinturent la taille.
3 mètres. Je soupèse mon outil. Je le connais bien. Je sais comment il réagit sur le bout des doigts
2 mètres. Je bande mes muscles et me prépare.
1 mètre. Encore un peuuuu....
MAINTENANT!

De toute mes forces, je plantai la lourde pièce de métal (et pas un alliage à la noix, 'pouvez me croire) dans l'œil de mon ennemi! Bingo, le spanner lu fit un mal de chien. Il était peut être costaud, mais ses yeux étaient resté vulnérable lorsqu'il avait avancé la tête : il avait été assez con pour essayer de me bouffer comme l'autre. Un œil de moins, il devait douiller! Un peu kamikaze sur les bord, je savais qu'il allait être difficile de tout esquiver une fois mon coup porté. Et, de fait, je me pris deux torgnoles dans la tronche. La première me cueillit au niveau du ventre (et merde, pourquoi je sens des trucs craquer, là dedans?), et l'autre me fauchât en plein vol. En fait il était plutôt mal visée, ce coup là : il m'envoya valser plus qu'il ne me frappa. Ce qui me convenait plutôt bien, au final. Merci, j'avais déjà assez donné avec la première! Un joyeux roulé boulé à l'arrivée, et me voilà finalement face contre terre. Aussi lamentable que Dent-de-requin, mais au moins on était quitte. Et puis, ça faisait du bien de se dépenser. Soyons honnête: individuellement, on était assez faible quand même... J'essayais de me relever, mais j'avais quand même bien mal. Bilan: probablement une ou deux côtes esquintées. Bah, ça se réparait, pas vrai?

- Hoy Macho-Man! T'es en aussi mauvais état que moi. J'te propose une trêve jusqu'à ce qu'on soit débarrassée de ce truc là. Ça te va?

Eh ouais, je proposais un alliance. J'avais pas envie de mêler Cerne au combat, et le type aux guignols n'avait pas l'air très... combattif, on va dire. Le pouvoir de solidification du gus (du moins il semblait que ce soit un truc du genre ) pouvait être bien utile. Et moi, je pouvais encore bouger malgré tout. Enfin, il fallait l'espérer.

Plus loin, le troll était dans un état de fureur et de douleur abominable. Nous avions juste réussi à le rendre hors de lui, et il brassait l'air autour de lui avance ses deux poings furieux, la tête valdinguant dans tous les sens. Plus que jamais, j'avais envie de bouffer du vert. Ce même sourire de prédateur qui ne m'avait pas quitté depuis qu'il était apparu restait sur mon visage comme la preuve vivante que le combat était loin d'être terminé.

(dsl de dire ça, mais pour le coup me rends pas compte si j'ai fait du gros billisme xD si c'est le cas, dites le moi simplement Wink

)

Je m'était relevait pour mieux voir les gens que j'avais croisé cette nuit, lorsque Tierra m'interpela:

"Euh... Boss on aurait du lui regler son compte a gros-tas-man tout a l'heure, maintenant on va y meler..."

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que "je-suis-un-dieu" se jeta sur gros-tas-man, ce fut plaisant a regardé, il avait donc un pouvoir de corp a corp qui visiblement ne s'appliquait qu'a lui meme, forcement il se fit virer en deux deux. Ensuite ce fut au tour de la sauvageonne, elle n'utilisa pas de pouvoir... Etrange ses clefs seraient-elles sont pouvoir? Des objets magiques? Enfin ce qui fut sur c'est quel morfla suite aux coups de gros-tas et elle finit dans le meme état que "je-suis-un-Dieu" soit le cul dans le sable.

La bete s'interressa ensuite a moi ou plus particulieremen a Tierra qui s'agité depuis le debut en criant des insanités au troll, celui ci reagit simplement, il l'ecrasa. Une douleur incroyable me traversa de pars en pars, je sentait la pression du pied de l'autre gros sr mon bide, effrayant. Pour cacher ce passage douloureux je me tourné vers espada et m'adressa a lui avec un demi sourire:

"Si il marche dans un clown avec le pied droit ça porte malheur?"

Le gros clown haussa les épaules dans un rire silencieux. Ce fut Tierra après s'etre degagé de sous le pied du gros tas (en arreta ainsi la douleur sur mon abdomen.) qui s'indigna!:

"Tu oses me comparer a une merde?"

Je lui fit signe que oui, et alors qu'il me foncé dessus je me rendit compte d'un truc, gros-tas se dirigé vers l'ado et vue ça tete elle ne voulait pas combattre. Mon sang ne fit qu'un tour, je passais du mode "touriste" au mode "combatant", je maitrise le pouvoir d'Espada enfin j'ai a peu pres compris comment il marche, par contre celui de Tierra est bien plus complexe plus etrange et plus chiant a activer. Avec ces constations je mis en place un plan, je pourrais essayer d'endommager les bras du troll c'était un pari risqué mais réalisable après ça j'irais un peu plus loin pour observer le combat. Bon, la phase de reflexion terminer il se mit en marche, saisi Tierra par le col et le jeta sur le troll qui par reflexe se protega de son bras droit qui dès le contact avec le clown commenca a se petrifier... Je ne voulait pas faire ça mais c'était mieux que de le recouvrir de boues! Espada avez devancé mes volontés comme d'habitudes, il avait anticipait mes deplacement et était placé pile poil dans ma trajectoir, je saisi son bras droit et la transformation eut lieu imediatement. C'était une belle épée, de grande taille imposante a l'allure barbare mais a l'ame noble, je m'élancer telle le chevalier a l'assault du dragon, le troll dans sa rage voulut m'ecraser avec son bras gauche mais beaucoup plus lent que son bras droit cétait comme de presenter une poule a un renard. Ma lame s'enfonca dans son bras sectionnant uscle et tendons et etrangement fut expulsé par le contact avec l'os comme une reaction chimique... Dès la sortit de la lame Espada repris sa forme normale et nous prire place sur un gros champignon histoire de mieux comprendre ces voyageur et leurs pouvoirs. Les regards posé sur moi était remplis d'etonnement et de rage, mais je leur repondire avec tout le calme et la comprehension dont j'était muni a cette instant:

"Je suis un tactitien, pas un guerrier."

Tout les monde présent dans la clairière se figea lorsqu'un ogre fit son entrée en beuglant comme pas possible. Un long frisson parcourut mon échine, terrifiée. Étrangement, Zachary n'hésita pas une seule seconde et se rua sur la bête, une partie de son corps était recouverte par une étrange matière grise. Il fit un bond prodigieux sur le dos du monstre avant de le lacérer grâce à ses mains devenues griffes. L'ogre ne reste pas sans réagir et attrape son agresseur grâce à sa mâchoire, mais ses dents semblent se briser sur la deuxième peau du caïd. Celui-ci ne dit pas son dernier mot et frappa le ruminant qui lâcha prise, mais à peine s'était-il libéré de l'éteinte buccale du troll qu'il se fit envoyer dans le décor en passant par dessus nos têtes, je fis volte face pour voir s'il allait bien, malgré le fait que je n'éprouvais pas de sympathie particulière pour le personnage, apparemment, seules ses jambes étaient blessées. Je me retournais vers Cendrine qui me conseillait de trouver un abri, toute sourire.

Écoutant la voie de mon ainée, je ne me fis pas prier et courut me cacher derrière un tas de fougères qui poussaient plus loin derrière nous, de là je pouvais suivre la scène des yeux sans perdre une miette, malgré l'assurance dont la jeune femme faisait preuve, j'étais inquiète pour elle, ce monstre avait réussit à envoyer Zachary au tapis après tout...
Dégainant deux clés de mécano, Cendrine s'approcha à pas de louve du monstre qui gesticulait dans tout les sens, elle dévoilait là une chasseresse que je n'aurais pas soupçonné...
Elle attira l'attention du monstre en lui lançant un champignon mécontent dans la tronche, la bête se retourna, je serrais des dents, apeurée à la place de la jeune femme aux clés, mais celle-ci ne se laissa pas impressionner et planta son arme dans l'œil du géant vert qui voulut la croquer de la même manière que le précédent adversaire, manque de chance, elle parvint à esquiver l'attaque, ce qui ne fut pas le cas des deux suivantes.

-Cendrine ! Hurlais-je en me levant du buisson de fougères, ça avait été plus fort que moi.

La meilleur stratégie aurait été de fuir ! Se disperser pour paumer ce monstre comme j'avais fais...
Alors que mon ainée avait finit de rouler, elle se relevait non sans peine mais l'important était qu'elle soit vivante, elle avait même l'air d'être encore en forme, bien que blessée, elle s'adressa à Zachary mais de là où j'étais, je ne parvins pas à capter tous les mots, en tout cas, elle acceptait probablement l'aide du type pour cet os...
Pendant tout ce temps, l'un des clown du dernier arrivé n'avait cessé de chercher des poux à l'ogre en le traitant de tous les noms, l'insulté réagit vite et écrasa le petit être avec son pied... bizarrement, son compagnon humain flancha comme s'il était à la place de son ami-crêpe. Tout cela prenait une tournure bien trop dangereuse ! Je restais figée, paralysée par la crainte. Alors que le clown qui subissait le poids de l'indésirable, Vincent dit quelque chose au deuxième clown présent à ses côtés, le premier semblait avoir entendu et parvins à se dégager en hurlant de rage vers son ami.

Toutes ses cibles lui ayant échappées, le troll se tourna alors vers moi, un frisson me secoua quand je croisais son regard l'espace d'un instant, avant que le jeune homme aux cheveux de jais lui lança un clown... le troll se protégea en plaçant son bras devant son visage, mais au lieu que le petit être s'écrase contre le membre de l'ogre, celui-ci se fondit dedans en le paralysant, je restais scotchée, alors que l'ogre lui était fou de rage. Le bruit d'une course attira mon attention sur le jeune homme qui se précipitait vers son adversaire, prenant le dernier clown par le bras qui se changea en épée, impressionnant, le géant vert qui criait vengeance se mit à essayer de frapper le jeune homme de son bras valide, mais ce dernier eut le réflexe de planter son épée d'une beauté étrangère dans le muscle de son agresseur, je retins mon souffle alors que Vincent se retirait sur un champignon en hauteur disant qu'il n'était pas un guerrier mais un stratège, je le suivais des yeux avant que mon regard se pose sur les deux autres combattants blessés, j'étais la dernière encore en lice, d'ailleurs, le troll le remarqua et commença à s'avancer dans ma direction en grognant, je parvenais à voir sa pupille trembler de fureur à l'intérieur de son œil.

J'étais la prochaine à devoir lui faire face, tous ne pouvaient plus bouger mis à part moi, deux alternatives s'offraient à moi, la fuite ou le fight. Le première option causeraient la mort des trois personnes, dont Cendrine qui m'avait prise sous son aile quand l'homme au sourire de requin nous emmerdaient, je n'étais pas une grande courageuse, mais j'avais un certain sens du devoir...
chacun y avait donné du siens, Zachary avait fait preuve d'une violence extrême, Cendrine d'une efficacité et d'une rapidité sans nom et Vincent avait montré que la coordination avec ses compagnons pouvait venir à bout des plus grands, il ne restait plus que moi...

-Je ne suis ni l'une ni l'autre... juste redevable. Murmurais-je à moi-même.

Serrant des poings, je m'élançais vers la brute, exécutant de petite foulées rapides et bien pesées, fonçant droit devant. J'avais ma petite idée en me souvenant du troll qui avait essayé de me transformer en quatre heure, il m'avait pas vraiment appréciée, alors lui aussi aura le droit de me croquer !
Comme je m'y attendais, arrivée non loin de lui, il tenta de me frapper de son bras valide, je me baissais vivement et bondissais droit devant, m'aidant de mes mains et de mes jambes pour me propulser en avant, ensuite, je sautais du plus haut que mes genoux me le permettaient et m'accrochait à ce que je pus, son bras paralysé et une touffe d'horribles poils de torse, ainsi je me hissais jusqu'à son épaule, m'accrochais à son oreille et me laissais pivoter pour aggriper mes jambes autours de son cou graisseux. Brandissant mon poing, je frappais son oeil encore valide, le forçant ainsi à hurler, j'inspirais à fond et profitais de sa gueule grande ouverte, ses dents brisées étaient maintenant aiguisées comme des rasoirs, je plongeais donc mon bras dans sa bouche en lui criant un délicat :

-Goûte moi ça mon gros !!!

Il referma sa mâchoire sur mon bras avec une telle force que j'en eus le souffle coupé, sentant son ivoire entailler mes os, je grimaçais et gémissais, manquais un battement de cœur, néanmoins, le liquide chaud qui se mit à s'échapper de ma plaie me permit de me ressaisir. Le troll ne mit que peu de temps à réagir, dès que ce liquide eut été en contact avec sa langue, il chercha à tout prix à recracher mon bras, mais je n'en démordais pas et m'agrippais à son front et plongea mon membre dans sa gorge pour laisser mon « sang » couler dans son gosier. En tout cas, cela semblait faire effet, il tituba, chancela et finalement me colla une trempe qui me fit voir des étoiles et me fis tomber en arrière. L'impact du sol m'empêcha de respirer, ma vision se troubla puis revint à la normale, juste le temps d'apercevoir l'ogre, furieux comme jamais, la gueule fumante, qui levait son pied au dessus de ma tête... bof, c'est qu'un rêve après tout...

Admin ~ Nouveau voyageur Messages : 17

Malgré ma grande gueule... j'étais... j'étais juste... Je ne maitrisais pas encore bien mon pouvoir. C'était difficile de toujours garder le contrôle de ce bouclier. Je ne devais ni m'énerver ni ressentir de trop grande joie sous peine de perdre la totalité de cette protection. J'avais manqué de rigueur car en tombant à terre, je fus pris d'une rage sans nom pour cette créature qui m'avait envoyé baladé comme si je n'étais qu'un fétu de paille. J'étais profondément humilié.

Mais dans mon cratère de déshonneur formé par ma chute vint me rejoindre la forte gueule nommé Cendrine.Elle était vraiment coriace celle là. Je n'aurais pas pensée qu'elle viendrait ce battre. Je la voyais déjà, courant et fuyant pour allé mettre la petite Cerne en sécurité. Mais visiblement elle n'en étais pas capable. Je force sur mes jambes pour m'accroupir. Je réussis tout juste à me relever un peu avant de retomber dans la poussière. Dans le monde onirique tout semble possible mais là je me sens très las. Je manque de courage pour me battre et j'irai bien faire un tour ailleurs. Si seulement je pouvais me lever. Je mobilise ce qui me reste de conscience pour tourner la tête et vois Cendrine un sourire carnassier sur le visage. Elle parle de trêve. Je sens que c'est intéressant. Si j'accepte elle aura une dette envers moi non ? Elle sait qu'elle ne peut pas battre ce monstre toute seule. Elle doit se faire du soucis pour la petite demoiselle. En aussi mauvais état qu'elle ? Elle rêve ou quoi ? jeu de mots mis à part elle est à moitié morte et moi je suis juste un peu... bon un peu beaucoup sur le carreau... Mais, je pense être capable de me battre encore. Il faut juste que je récupère. Je ferme les yeux sans répondre à Cendrine. Pendant ce temps L'autre clown fonce dans le tas, en faisant toujours plus de pitreries. C'est bientôt au tour de Cerne. Là, je me sens mieux. Je me relève lentement histoire de bien retrouver mes esprits. Je suis encore un peu dans le brouillard. Le coup que m'a filé le troll m'a particulièrement déstabilisé.

On fait front commun ? A cause du fait que ta copine se fasses misérablement latter ? C'est touchant.

Je la regarde et recouvre encore une fois mon corps de carbone formant mon bouclier. Puis lui fait un sourire de requin ayant trouvé un point faible dans la cuirasse de sa proie. Cerne n'a pas tenu longtemps, mais sa brève intervention n'a pas fait beaucoup de bien au troll qui hurlant de rage et de douleur s'apprête à l'écraser, tout simplement. Je me baisse légèrement et m'élance les bras étendu en croix. j'attrape le frêle petit corps de Cerne sous mon bras gauche et avec le reste de mon corps j'encaisse la frappe. Mes pieds s'enfonce dans le sol. Mais ce n'est pas le plus inquiétant en ce qui me concerne. Un grésillement se fait entendre et une odeur de brulé me prend au nez. Des blessures de la jeune fille coule un liquide qui commence à ronger mon bouclier. Au niveau de l'avant bras avec lequel je la tiens je n'ai déjà plus de boulier et en plus mes muscles sont à vif. Je pousse un hurlement de douleur et de rage mais je ne lâche pas la petite demoiselle. En acceptant de me battre, en faisant front commun avec Cendrine je me sens obligé par l'honneur à protéger la gamine pendant que sa nounou retrouve ses esprits. Au pris d'un gros efforts, je repousse le pied du géant qui s'effondre n'ayant plus d'équilibre. Je lâche la gamine. La douleur et si terrible. Je vois mes muscle saillirent à l'air vif pendant que le sang coule. J'essaye de reformer mon bouclier à cet endroit mais sa ne marche pas. Le troll ce relève et arme sa son bras. Son énorme poing se dirige de nouveau vers moi mais cette fois je le vois venir. Je le laisse passer en me déplaçant. Son bras s'enfonce dans le sol et je me jettes dessus. A mon tour j'arme Mon bras valide et mes griffes traversent la chair de l'animal et brisent l'os.

De cette manière j'ai une grosse prise sur mon adversaire mais je ne peux plus bouger. Je compte sur cette forte gueule et son timing. Le troll toujours plus écumant arme son autre bras. Je ne pourrais pas le bloquer cette fois...

Wowowow!

C'était moi, ou le rythme des événements accélérait encore? Entre le gugus qui jouait au héros avec l'épée bizarre (ouais, 'fin je pouvais me la fermer, il avait bien amoché la bestiole quand même), et Cerne qui.. BORDEL! Cerne! J'étais trop stone pour m'en rendre compte avant, mais Dent-de-Requin m'avait fait réaliser que la ch'tite était en train de se faire gniaker le bras !! Bras qui... Qui faisait fondre le troll ?! Naooon, dites moi que c'est pas vrai? Cependant, un rapide coup d'œil me permit de voir que non non, j'avais bien raison: le sang de Cerne semblait bel et bien ronger tout ce qu'il touchait (une drôle de couleur, d'ailleurs, ce vert violent). Un genre d'acide... C'était ça le pouvoir de Cerne?

Je voulu m'élancer à sa rescousse de l'ado, mais c'était sans compter sur ces satanées côtes esquintées. Le souffle coupé par la douleur, je fléchis un genou après avoir lutté sur 4 ou 5 mètres. Devant moi, le chacal était entré en action, ayant accepté ma proposition après s'être encore payé ma fiole. Décidément, il m'énervait! Ma tête tournait et il me semblait l'entendre même tinter étrangement. La petite.. Il l'avait sauvée (Oooh ma têêête ) et l'avait envoyé bouler derrière lui. Bizarre, pourquoi? Mes yeux embrumés par la douleur distinguaient du rouge ... Et tout à coup, je compris: l'acide. S'il pouvait ronger le troll, il avait fait de même avec la carapace du chacal. Même si celle-ci était résistante, le liquide avait tout brulé, rongé, bouffé sur son passage... Impressionnant. Ce petit bout de femme m'en bouchait un coin, et quelques chose me disait qu'elle n'avait pas finit de m'en remontrer.

- Cendrine, ma fille, tu te ramollies! Bouge tes fesses, et montre leur de quoi t'es capable! Hurry up!

J'allais pas leur laisser la vedette, nan? 'Paraissait que j'étais une chieuse, on allait voir ça!! Bien décidée à y mettre mon grain de sel moi aussi, je me relevais. La situation avait changée, durant les quelques instants que j'avais passé à ruminer comme une débile sans détermination. Et cette fois, 'fallait vraiment que j'intervienne. Dent-de-Requin... Il bloquait la bestiole, mais ne pouvait pas bouger. Et le troll qui s'apprêtait à ré attaquer.. Shit! Je n'allais pas avoir le temps, même en courant de toute mes forces... J'essayais pourtant, me ruant comme je pus vers eux. Comme dans un film, je vis l'action se dérouler au ralenti, j'imaginai déjà l'impact qui allait bousiller le chacal et peut être même esquinter Cerne. Lui, je m'en foutais, mais je ne voulais pas que la petite ne morfle. Le souffle court, j'essayai d'accélérer. Ma poitrine me faisait un mal de chien, comme si on me plantait des sabres dans le bide. Une fois encore, mes yeux se brouillèrent sous la douleur, mais cette fois-ci, je refusai de lâcher prise. Malgré tous mes efforts, j'étais encore à 2 ou 3 mètres des autres à l'instant où le coup allait porter. Je le voyais, le chacal allait se prendre le coup de plein fouet! Si j'arrivais à le sauver allait m'en devoir une, après ça! Ouais mais nan, je ne serais jamais assez rapide!

- Dégage de la sale crevure, et fouds nous la paix! Fucking troll puant de mes deux!

Nom du clef à molette, il commençait à me gaver celui-là, avec son air increvable malgré les blessures! Et comment osait-il toucher à la petite, cet enfoiré? J'étais déjà de mauvais poil à cause de la rencontre avec l'autre, mais celui là avait finit de me foutre en rogne!! Sans que je ne comprenne comment, je sentis en moi cette énergie, cette colère cette... Volonté. Comme l'autre jour, celui où j'avais commencé à voir ce monde bizarre. Est-ce que c'était lié? Genre, quand ils avaient disparu, je me rappelais vaguement avoir beuglé là aussi comme un veau et avoir lâché.. Quelque chose. Comme une bombe de cœur, une énergie dévastatrice... Han, je croyais comprendre... Presque.

-Ah ouais tu tiens encore debout? Allons y, je vais m'en donner à cœur joie! Viens là mon gros, viens gouter les gueulantes de Tatie Cendrine !!

Sans que je ne réalise vraiment, j'avais comme accumulée cette force. Sans y réfléchir, je la libérais d'un coup, instinctivement, et sans vraiment faire gaffe à ce qui m'entourait. Je pétait un câble, il allait toucher Cerne, il n'avait pas à toucher Cerne, il ne touchera pas Cerne !! Je vais l'assommer à coup de beuglante avant ça! La tournée spéciale fait maison, il allait m'en dire des nouvelles!

- DEGAAAAAAAAAAAAAAAAGE !!!!

Mais après avoir lâché ma petite "bombe", je réalisais qu'un truc clochais. J'étais vraiment trop HS. La première fois, ça n'avait pas été le cas, si? Impuissante, je senti ma tête tourner et je m'effondrai face contre terre. Juste le temps de voir que le monstre était K.O lui aussi... Tout comme les deux autres. Non! Cerne avait quand même été touché? Gueule-de-requin, je m'en foutais pas mal, mais Cerne.. Merde, j'étais arrivée trop tard, ou quoi? Tout s'assombrissait autour de moi. J'étais pathétique...

J'aime pas le noir...

...

Le combat faisait rage, le troll était de plus en plus enervé, a croire qu'il perdait ce qu'il pensait etre un combat facile. D'après ce que j'avais comprit, on était dans les premieres sphères de ce monde, du cotès des débutant ainsi le troll ne s'attendait pas a ce qu'on s'oppose a lui seulement, et ce n'est pas moi qui allait dire le contraire l'union fait la force. A peine j'avais rejoins mon perchoir que ce fut au tour de l'adolescente "Cerne" me semblait-il... Au moment où je vit que le troll allait l'attaquer je me lever pour la proteger, car je suis sur que si Cendrine avait était d'attaque elle l'aurait fait mais espada me rassit d'un revers de bras, et me fit signe d'attendre et d'observer. Effectivement elle n'avait aucunement besoin d'aide, elle se laissa mordre et attaqua le troll par l'interieur, ingenieux. Son pouvoir était impressionnant, et a ce niveau de loin le plus puissant, elle saignait de l'acide vue comme ça attaqua mister carapace... Ce dernier était assez rageux, il attaqua le troll a coup de dents. Le monstre velue l'écarta pour se retrouver en face a face avec Cendrine, mauvais choix, de nous quatre s'était la plus combattive et celle qui gardé son pouvoir le mieux camouflé. Si la bete s'était attaqué a Cerne on aurait tous perdu notre contenance et ont serait vite tous a sa porté, et il nous aurait dégommé en masse mais ce serait partir du fait qu'un troll est intelligent... Ce fut etrange, Cendrine se leva, se concentra et pouf nous voila ty pas que tout mes membres veulent s'enfuir. espada commenca a seigner du nez... Son pouvoir était monstrueux mais a double tranchants, elle donner des ordres et on obeissé ou on recevez des dommages, lesquels aucunes idées, mais on verra bien. Etant plus loin d'elle que le troll j'èspere tout de meme ne pas en crever... C'est fini, cette pression qui était exercé sur tout mes membres a cessé, mais je suis le seul a tenir ~~debout~~ a quatre pattes. Je me releve tant bien que mal et m'approche du centre de la bataille, si c'était un monstre de premiere zone, alors ceux des autres zones devaient etre monstrueux... Je faisais le tour visuellement de mes compagnons de combat et vit que zack était celui qui avait le plus souffert, je m'approché de lui pour verifié qu'il n'expiait pas lorsque que Tierra sortit du bras du troll, et m'interpella:

"Hep Boss! Y'a de la visite pour vous."

Effectivement une clown en tenue d'infermiere/secretaire venais d'apparaitre, elle tenais un parchemin et s'adressa a moi:

"Le grand seigneur des clowns souhaite vous rencontrer, pour ma part je suis Cuidado, et je vous suivrais en temps qu'invocation. Je possède la capacité de guerrir une et une seul fois par nuit."

Je recu un choc, ainsi il existait un grand seigneur cauchemardesque clown?! Et en plus il voulait me rencontrer... Tierra m'en avait parlé, tout voyageur "appartenait" a un seigneur... Mais je suis un homme libre et je me refuse de me faire le larbin d'un seigneur meme s'il faut que j'abandonne mes invocations... Après avoir réalisé ce que la secraitaire m'avait expliqu une idée germa dans ma tête, je me tourné vers Cuidado:

" Tu peux le guerir lui?" Lui demandais-je en pointant Zack.

Elle ne me répondit pas, elle s'avanca et apposa ses mains sur son abdomen, il se crispa, suremment essayait-il de se débattre, mais quelque instant après son visage était apaisait. J'en était rassuré.
Je me tournait alors vers Cerne et Cendrine pour verifier leur état, mise a part Cendrine qui devrait surement attendre un moment avant de reprendre ses esprit, tout allait pour le mieux. Je m'avancait vers Cerne et me mit acroupi devant elle et lui dit d'un ton jovial:

"Je suis désolais, mademoiselle, de vous avoir importunée avec cet invité surprise. En esperant vous revoir et aussi que vous transmettiez mes plus humble salutation a vos deux amis a terre"

Je m'éloignit ainsi d'un pas entrainant en sifflotant, en direction de la foret profonde avant de trébucher l'amat de champignons qui s'était déplacé a mon arrivée... Je me mettait sur le genoux et verifia en soulevant doucement le chapeau que je n'avait blessé personne, ce qui me valut une morsure... C'est dans un feulement de douleur que j'entendit dans le lointain mon reveil sonner

"tient il est 6h30" murmurais-je. J'allais donc me reveillais donc je me tourna vers le petit groupe et fit un dernier signe avant de disparaitre dans un pouf.

Je me reveillais dans mon studio et me parait pour une nouvelle journée de travail, cette nuit fut plus interressante que les dernieres, il me tardais déjà d'etre le soir.

Je fermais les yeux au moment où le troll aurait dut abattre son énorme pied sur ma tête ; juste de quoi en finir avec ce rêve bizarre, mais au moins, mais ma conscience n’en était pas pour le moins apaisée car rien ne me garantissait qu’il n’allait pas s’en prendre à Cendrine et Vincent, ou même à Zacck. Je sentais maintenant la mort se pencher sur moi avec une telle vitesse que j’en retins ma respiration et me crispais. Au lieu de m’enfoncer dans le sol sous le talon du monstre, je me sentis soulevée dans les airs, j’ouvris alors les yeux en poussant un léger cri de surprise quand j’aperçus un bras musculeux recouvert d’une matière grise aussi dur que le diamant, je reconnus Zack qui luttait contre le pied du monstre, mais son petit gabarit n’allait pas lui permettre de tenir bien longtemps ! Surtout qu’au hurlement qu’il poussa et au grésillement qui montait à mes oreilles provenant de son bras, je devinais que mon sang l’attaquait lui aussi et j’étais dans l’incapacité de lui ôter car c’était par là qu’il me tenait. Néanmoins, je le sentis rassembler ses forces et assurer ses prises sur le sol, il repoussa le pied du troll qui tituba et tomba en arrière. Tout de suite après, il me lâcha, je tombais assise sur le sol, un peu sonnée et fatiguée, mais j’étais littéralement subjuguée par cet effort, mais aussi horrifiée par ce qu’avait fait ce liquide qui coulait de ma plaie à sa peau.

Malgré sa fatigue et ses blessures, l’homme qui m’avait d’abord effrayée puis sauvée se rua sur la bête, profitant de l’attaque qu’il avait lancée mais échouée pour grimper sur son bras et le griffer au travers de sa chair. Mais cette position le retenait et le troll s’apprêtait à réattaquer, je tentais de me lever mais je trébuchais toute seule, me rendant compte à quel point la morsure et la douleur m’avaient affaiblie, de plus, ma respiration se faisait saccadée et ma vue brouillée. Mais des bruits de pas de couse me sortirent de ma torpeur, je tournais la tête dans la direction d’où les sons provenaient et vis Cendrine qui courait droit vers le géant vert en l’insultant, chose étrange, ses paroles me transperçaient comme lorsqu’un prof. Que vous appréciez (si peu soient-ils) vous engueule… Je restais donc bouche bée devant la violence des mots de la jeune femme, certes, ce n’était pas rare de croiser des personnes avec un langage de chartier comme celui-là, mais ici, c’était différent, quelque chose dans les verbes était plus fort, difficile à décrire… Elle se mit à hausser le ton, ce qui me cloua complètement sur place, le troll ne devait pas comprendre ce qu’elle déblatérait, mais une chose était sure, cela avait le même effet que sur ma petite personne, il était complètement paralysé, il fixait la femme aux clés à molette de ses petits yeux, un mélange de surprise et de terreur se lisait dans son regard, jusqu’à ce que Cendrine lâche un énorme « dégage » qui resterait gravé dans ma mémoire, je la fixais, yeux écarquillés, sentant une goutte de sueur perler le long de mon front.

Je sortis de cette espèce de congélation quand j’aperçus la jeune femme s’effondrer sur le sol. Courant précipitamment vers elle, trébuchant à maintes reprises, je m’agenouillais près d’elle en vérifiant si elle allait bien, je la retournais et la mis ainsi sur le dos, je marquais une petite pause pour reprendre mon souffle, pas de soucis, elle allait bien et respirait. Une voix s’éleva non loin du troll, c’était le clown de Vincent qui s’était extirpé de son bras et qui interpellait son ami en l’appelant « boss » et d’un seul coup, sortie de nulle part, un autre clown en tenue d’infirmière fit son apparition, tenant un parchemin qu’elle lisait à voix haute d’une voix solennelle en s’adressant au jeune homme aux cheveux corbeau, apparemment il était convié à rendre visite au « seigneur des clowns »… j’affichais une mine plutôt décontenancée… ça existe un truc pareil ?! Mais elle parla aussi de sa capacité de guérison, Vincent pensa à la même personne que moi et pointa celui-ci du doigt en demandant à la nouvelle arrivée e s’occuper de lui, elle le fit sans broncher, néanmoins, cela rétablit Zack en un rien de temps, je poussais un léger soupir de soulagement car bien que je ne l’appréciais pas particulièrement, il m’avait tout de même sauvée et je ne supporterais pas d’avoir la mort d’un homme sur ma conscience… oui la culpabilité est un sentiment très égoïste, néanmoins humain.

Enfin, voilà que Vincent s’approchait de moi et Cendrine, il s’accroupit devant moi, le sourire aux lèvres, il s’excusa pour son irruption soudaine dans la clairière et me pria de passer le bonjours aux deux personnes qui étaient dans les roses, en espérant me revoir. Je souris et dis sur le même ton :

-Ne t’excuse pas pour ça, tu nous as été d’un grand secours, merci beaucoup et peut-être à une prochaine fois !

Je le regardais s’éloigner un instant, il est vrai qu’il nous avait bien aidé, il connaissait ses amis clowns comme sa poche et se servait d’eux avec une très bonne coordination, je devrais prendre exemple sur lui et les autres quand à la maitrise de cette force qui parcourait mes veines… Bref, pour soulager mes compagnons, je m’éloignais un peu et partis non loin de la clairière, arracher deux chapeaux de champignons et revins là où mes deux ainés reposaient, je leur glissais à chacun un chapeau sous la tête en guise d’oreiller, je murmurais un « merci » à l’oreille de Zack puis je repartis ensuite m’agenouiller près de Cendrine, l’intervalle entre l’inspiration et l’expiration était bien moins courte, elle allait mieux mais c’était pas encore ça, quant à moi, mon bras me faisait un mal de chien, mais au final, il y avait plus eut de peur que de mal, ce qui n’était pas le cas des autres…J’attendis et attendis, regardais les mouches-montgolfières voler, car oui les insectes volants que nous croisons dans la réalité, ici étaient attachés à des minis paniers transportant de minis explorateurs. Il y avait des choses à voir à Dreamland et il semblerait que tout l’imaginaire humain s’y donnait rendez-vous, il serait peut-être drôle d’explorer ça ? Soudain, je sentis ma gorge se serrer, la peur de l’inconnu ? C’était une peur, oui mais je ne savais pas vraiment laquelle, peut-être que c’était dut au fait que j’avais appris à quel point ce monde pouvait être enchanté mais dangereux, c’est pourquoi, j’hésitais un moment, puis demandais à Cendrine, alors qu’elle avait les yeux fermés…

-Cendrine… heu… est-ce que… est-ce que tu voudrais bien voyager avec moi ?...

Je me dis que, si elle n’avait pas entendu, tant pis, si oui… à vos risques et périls… quitte ou double !

» Songe 1 : Le réveil d'un fou [pv Cendrine]